A.V.C est l'abréviation de accicent vasculaire cérébral
voici ce qu'il faut savoir :
Reconnaître l’AVC
Dès lors qu’une zone du cerveau n’est plus irriguée, la partie du corps qu’elle commande ne reçoit plus d’ordres.
Ainsi, on peut observer une paralysie de la moitié du corps (hémiplégie), ou du visage, un trouble du langage qui peut aller jusqu’à sa disparition (aphasie).
Les signes possibles sont en fait très nombreux, aussi divers que tous les ordres que le cerveau est capable de donner.
Attention ! Il existe des maladies dont les symptômes se révèlent voisins. Dans tous les cas, il faudra effectuer des examens.
Les examens nécessaires
L’examen clinique minutieux permet de situer approximativement la zone du cerveau atteinte.
Pour connaître la cause exacte de l’accident, ischémique ou hémorragique, un scanner est souvent réalisé.
On complète parfois cet examen par une Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) cérébrale qui permet de visualiser la zone atteinte plus précocement que le scanner.
L’artériographie (examen radiologique donnant une carte routière des artères par injection d’un produit de contraste) est utile dans l’AVC hémorragique pour comprendre la cause de l’accident.
Des symptômes trompeurs
Il se peut que les symptômes observés au cours d’un AVC se révèlent d’une autre origine.
Ainsi une hémiplégie peut être la conséquence d’un accident de la route.
De même, une paralysie faciale peut en fait résulter d’un zona, d’une otite aiguë, d’une tumeur sur le trajet du nerf facial ou d’une fracture du rocher (os situé près de l’oreille).
Les troubles du langage qui s’installent lentement ne sont en général pas dus à un AVC.
L’accident vasculaire cérébral, ou AVC, est un trouble aigu de la circulation du sang dans le cerveau. Il peut entraîner l’arrêt d’une ou de plusieurs fonctions cérébrales, et provoquer hémiplégie ou aphasie, par exemple.
Quelles en sont les causes ?
Autrefois appelé congestion cérébrale, l’AVC survient le plus souvent après l’âge de 75 ans.
L’accident vasculaire cérébral est toujours brutal, subit. Il ne prévient pas. Un tel accident peut être dû à un arrêt de la circulation : une artère cérébrale est occluse et on parle alors d’AVC ischémique.
Il arrive aussi que l’accident soit dû à une hémorragie (rupture d’un vaisseau) : il s’agit cette fois d’un AVC hémorragique. Mais l’AVC ischémique est plus fréquent, dans 80% des cas.
Il est le plus souvent provoqué par un caillot qui bouche une artère ; on parle d’embolie cérébrale. Le caillot peut venir de très loin, du coeur par exemple.
Parfois, l’artère se bouche seule : l’athérosclérose a peu à peu épaissi la paroi de l’artère au point d’empêcher l’écoulement du sang. L’AVC hémorragique représente 20% des AVC.
L’hypertension artérielle en est la cause principale. Cependant, il existe d’autres facteurs : excès de traitement anticoagulant, ou rupture due à une malformation d’un vaisseau.
Prévenir son apparition
Il faut agir sur les causes lorsque cela est possible :
>> traiter l’hypertension artérielle,
>> bien surveiller un traitement anticoagulant,
>> remédier à un excès de cholestérol,
>> et surtout, ne jamais modifier l’un de ces traitements sans avis médical.
En revanche, la rupture due à une malformation d’un vaisseau est totalement imprévisible.
Quelle peut être son évolution ?
Si les symptômes ont tous totalement disparu en moins de 24 heures, on parle d’accident ischémique transitoire.
Mais au-delà de 24 heures, il s’agit d’un d’AVC constitué ; la récupération sera progressive, lente, parfois totale, parfois incomplète.
La durée de la récupération est imprévisible. Elle varie d’un patient à l’autre.
La récidive est malheureusement toujours possible lorsqu’il s’agit d’un caillot, ou du rétrécissement d’une artère.
Quels traitements peut-on vous proposer ?
En cas d’accident vasculaire hémorragique, on agit sur la cause : traitement de l’hypertension artérielle, contrôle d’un traitement anti coagulant par exemple.
Pour les accidents vasculaires ischémiques, on peut donner un traitement anti coagulant, et rarement enlever le caillot au cours d’une artériographie à l’aide d’une sonde ultra fine montée dans l’artère et que l’on retire immédiatement.
Il existe un nouveau traitement qui se donne dans les 3 premières heures depuis le début de signes. C’est un médicament qui détruit le caillot. Il se donne en perfusion dans des centres neurologiques spécialisés.
Par la suite, une rééducation intensive est organisée autour du patient en centre ou à domicile selon les signes du patient (kinésithérapie, orthophonie).
Que devez-vous faire ?
Il s’agit d’une urgence. Faites le 15 (SAMU) pour que le patient soit transféré le plus vite possible dans une unité spécialisée afin de bénéficier du traitement optimal.
Au retour de l’hôpital, la bonne participation active du patient à toutes les activités de rééducation est essentielle. La compréhension des exercices et une forte motivation aident à la récupération.
Une bonne hygiène de vie peut limiter les récidives lorsque l’athérosclérose ou l’hypertension artérielle sont en cause. Les traitements prescrits doivent être exactement respectés et ne doivent en aucun cas être modifiés sans l’avis du médecin prescripteur.
soyez vigilant :g_bye: