En avril, tous les jeudis du mois à partir de 20.40 et le weekend spécial des 30 avril et 1er mai. 10 films et un documentaire coproduit par TCM.
Le documentaire Catherine Deneuve, belle et bien là.
Récemment vue dans L’homme qui voulait vivre sa vie et Potiches, Catherine Deneuve n’en a pas encore fini avec le cinéma. Avec une filmographie de plus de cent films, la carrière de l’actrice a largement dépassé nos frontières et ce depuis toujours. TCM vous propose de redécouvrir les débuts de la belle en 10 films qui annonçaient déjà l’envergure internationale de son talent. Moteur !
Il serait faux de croire que Catherine Deneuve ait atteint le statut de star internationale
au moment de sa nomination aux Oscars pour Indochine en 1993.
La Française a toujours été précoce et ses débuts au cinéma en témoignent.
Née Dorléac en 1943, la petite Catherine obtient son premier rôle dès ses dix-sept ans dans le dispensable Les Portes claquent.
Si la parisienne entre par la petite porte son ascension sera fulgurante.
L’acteur américain Mel Ferrer lui trouvant une ressemblance avec audrey-hepburn l’impose dans L’homme à femmes.
La légende est maintenant en marche.
Catherine Deneuve devient une actrice internationalement reconnue en 1964 avec Les Parapluies de Cherbourg,
drame chanté de Jacques Demy qui obtient la Palme d’or au festival de Cannes. Doublée au chant par Danielle Licari,
elle impose une présence gracile et lumineuse laissant déjà apparaître une profonde mélancolie derrière sa blonde beauté.
Son nom est déjà sur toutes les lèvres. Catherine Deneuve retrouvera Demy pour Les Demoiselles de Rochefort (1967),
comédie musicale colorée devenue immédiatement un classique du genre.
Les chansons de Michel Legrand triomphent à Hollywood et le film lui-même remporte un joli succès critique.
Catherine y forme avec sa sœur Françoise Dorléac, un inoubliable duo
et les deux jeunes femmes font entrer dans la danse [color=white]et Georges Chakiris.
[color=white]En 1965, l’Angleterre l’appelle une première fois.
La Française obtient le premier rôle dans cauchemar clinique imaginé par le maître Roman Polanski.
En schizophrène en plein délire meurtrier, Catherine Deneuve impressionne :
beauté diaphane et visage atone, la jeune femme se transforme sous l’emprise de visions particulièrement éprouvantes
en monstre sanguinaire. Encore aujourd’hui, le film n’a rien perdu de son impact visuel et psychologique.
Avec Répulsion, l’actrice élargit sa palette et prouve qu’elle peut jouer autre chose que les jeunes filles en fleur.
Il est d’ailleurs difficile d’imaginer que c’est la même actrice qui incarne Marie dans La Vie de Château,
tourné pourtant la même année. Dans cette première comédie de Jean-Paul Rappeneau,
Deneuve y est flamboyante et légère. En pleine deuxième guerre mondiale,
Marie s’ennuie avec son châtelain de mari Philippe Noiret.
Elle va profiter de l’arrivée d’un résistant tombé du ciel pour enfin vivre de cocasses - et héroïques - aventures.
Sur le tournage de “Mayerling”
Avec le fastueux Mayerling (1968),Catherine Deneuve accède à une superproduction internationale. elle reprend un rôle crée par Danielle Darrieux : celui de Marie Vetsera, maîtresse de l’Archiduc Rodolphe d’Autriche. Leur histoire d’amour et son issue tragique restent l’un des plus célèbres drames romantiques de l’Histoire. Catherine Deneuve aura d’autres expériences internationales,
ce qui en fait l’une des actrices françaises les plus désirées par les productions étrangères. Notamment,
elle explose de sensualité dans un monde d’hommes dans Il était une fois la Légion (1977) de Dick Richards ;
un film qui restitue le souffle de la grande aventure en plein désert marocain.
L’action se déroule dans les années 20 : Gene Hackman y mène un bataillon de la Légion étrangère,
Terence Hill se rachète une conduite en devenant un héro et étonne dans le rôle d’un chef berbère.
Avec Les Prédateurs, premier film réalisé par Scott en 1983, la Grande Catherine retrouve les Etats-Unis
et plus précisément New York. Le film hautement esthétique lui offre un rôle en or,
idéal pour sa beauté entre feu et glace. Avec l’énigmatique David Bowie,
elle forme un couple de vampires d’aujourd’hui terrorisés à l’idée de perdre leur jeunesse éternelle
et prenant sous sa coupe un médecin spécialiste du vieillissement incarné par Susan Sarandon.
S’ensuivra une passion aussi torride que destructrice.
Catherine Deneuve s’est fondue dans l’univers de vrais artistes du 7e art
à Marco Ferreri à Lars Von Trier mais fidèle à Paris, elle choisit de rester avant tout une actrice française.
Dans sa très large filmographie, prenons encore trois portraits de femme.
En 1969, elle rencontre le grand pour La Sirène du Mississipi d’après un roman de William Irish.
Le cinéaste y rend hommage aux grands films noirs américains.
Face à Jean-Paul Belmondo, Deneuve joue le rôle d’une femme trouble et dangereuse
dont on ne sait si elle est une victime ou une garce. En 2001, le film fera l’objet avec Péché Mortel
d’un remake américain avec en vedette,
le couple Antonio Banderas et Angelina Jolie pour un résultat qui n’a pas le charme vénéneux de l’original.
Sous la houlette du spécialiste du genre, Alain Corneau, Deneuve retrouve le film noir dans Le Choix des Armes (1981).
La vie d’un ancien gangster rangé des voitures Yves Montand est troublée par l’arrivée d’un jeune truand en cavale Depardieu. Deneuve sera la victime collatérale d’un tragique engrenage et dans ce rôle de femme au destin sacrifié, elle est comme toujours parfaite.
Le Choix des Armes sort aux États-Unis car son seul nom devient parfois le sésame
pour ouvrir un film à une carrière internationale.
La même année, elle rencontre celui qui deviendra un de ses réalisateurs fétiches,
Hôtel des Amériques offre à le rôle d’une grande amoureuse.
A ses côtés,Patrick Dewaere transporte son mal de vivre dans un film sur l’impossible durabilité de la passion.
Bande-annonce américaine de “Le Choix des armes”
Cycle Catherine Deneuve
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